Les Jardins de la Blanchisserie

Lyon, France

Les Jardins de la Blanchisserie – Reconversion de l’ancienne blanchisserie centrale des hospices civils de Lyon
Lyon, France
2015

surface total : 14 571 m2
commerces : 3 053 m2
logements : 11 518 m2
maître d’ouvrage : Les Hospices Civils de Lyon
projet : Alfonso Femia * avec Quadriplus Groupe, Après La Pluie
BET structures : Quadriplus Groupe
BET fluides et environnement : Quadriplus Groupe
images : ©Atelier(s) Alfonso Femia & CC79
« La structure verticale apparente répond à la fois aux problématiques d’une extension sur l’existant et à la question du lien entre deux éléments d’une autre époque. Structure et travail de la façade sont liés et viennent prolonger le rythme du bâtiment existant de la Blanchisserie.  » AF
Le terrain situé au 267, cours Lafayette accueille l’ancienne Blanchisserie Centrale des Hospices Civils de Lyon. Il appartient au quartier de Bellecombe, dans le 6ème arrondissement de Lyon, à la limite de la commune de Villeurbanne. Le cours Lafayette le sépare du 3e arrondissement.
Sa position l’inscrit comme un futur centre de gravité pour le quartier. Bordé par 4 rues, seul le cours Lafayette représente un axe majeur de circulation.
Le projet existant se caractérise par la position de deux bandes bâties suivant un axe Nord/Sud le long de la rue d’Inkermann et de la rue Sainte Geneviève. Elles structurent ces rues mais agissent aussi à la manière d’un “rempart” de part leurs fonctions et leur architecture.
Afin de libérer tout le potentiel du site, la dépose de certaines parties a été déterminante. En effet, le gain spatial généré par celle-ci a favorisé une base de réflexion plus solide pour inscrire le futur projet dans son environnement.
Les hauteurs importantes des niveaux de la Blanchisserie sont à prendre en compte quant au choix de la fonction à y introduire : ainsi, l’angle cours Lafayette / rue Sainte Geneviève s’avère être un emplacement judicieux pour la mise en place de logements atypiques. Les RDC sont dédiés aux commerces, ce qui animera le socle. Le poste de garde deviendra l’élément d’accueil du site.
Une fois l’espace libéré, on densifie en continuité de l’existant, on développe un programme lié aux besoins du quartier ; un dialogue entre le neuf et l’ancien prend forme. Deux nouveaux bâtiments se développent en R+5 + attique. L’espace commercial se prolonge au RDC, on habite aux étages. La rue Germain devient un vrai espace animé, faisant apparaître des pleins et des vides actifs. Elle devient aussi un des accès principaux du site.
Les derniers étages traduisent la dichotomie travaillée entre un front urbain lisse et un front bâti plus domestique, fragmenté, tourné vers le coeur d’îlot. Côté Blanchisserie, ces volumes viennent en surplomb de l’existant, tendant à rapprocher deux époques et situer l’ensemble dans la contemporanéité.
La structure verticale apparente répond à la fois aux problématiques d’une extension sur l’existant et à la question du lien entre deux éléments d’une autre époque. Structure et travail de la façade sont liés et viennent prolonger le rythme du bâtiment existant de la Blanchisserie.
D’un socle initial très fermé, on arrive à redonner de la transparence et du lien entre le coeur d’îlot et les rues. Ces traversées sont utilisées par le public pour l’accès aux commerces et aux logements et permettent ainsi une véritable ouverture de l’espace central sur le tissu urbain environnant. Le soir approchant, leurs usages sont cependant réglementés et le coeur d’îlot redevient privé.

• VIDEOS DE PROJET :
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