La transformation de parties abandonnées de la ville minérale, comme la zone des anciens abattoirs, ou avec des objectifs fonctionnels spécifiques fermés aux citoyens, comme dans le cas de la station d’épuration de Rivellino, en structures végétales et sociales vivantes, représente un défi pour la ville de Livourne.
en structures végétales et sociales vivantes, représente une opportunité concrète de soutenir la croissance des territoires et des communautés concernées en tant qu’éléments génératifs capables de déclencher de nouvelles dynamiques de développement environnemental, social et économique.

Avec le démantèlement de la station d’épuration de Rivellino, la zone constitue un vide urbain à combler et à relier au reste de la ville : en identifiant les axes et les parcours, les lignes directrices pour le réaménagement des zones en continuité avec le projet de la nouvelle Gare Maritime, de la Douane de l’Eau, Bottini dell’Olio, et des fossés de Venezia Nuova sont esquissées.

Le réaménagement, la restructuration et la réutilisation conséquente des bâtiments des anciens abattoirs dans un pôle technologique et en partie dans un parc urbain, en continuité avec le parc Rivellino, est une intervention fondamentale pour la réappropriation d’une zone aujourd’hui désaffectée, « oubliée » par la ville et ses citoyens, dont l’exploitation peut déclencher un système de nouvelles activités sociales et économiques à la fois au sein de la ville de Livourne et en relation avec le tourisme urbain.

Dans une vision globale, qui ne se limite pas strictement à la zone du masterplan, mais qui englobe également le contexte de la ville consolidée et de la ville portuaire, y compris les interventions en cours dans la zone, un effort a été fait pour réinterpréter la ville dans une nouvelle configuration, qui voit dans la bande verte et la ligne d’eau les nouveaux éléments pivots sur lesquels se basent la perception et l’utilisation de la zone.

Du nord au sud, la ville est traversée par une épine verte, un boulevard urbain qui touche les points d’intérêt et de planification, comme la Porta San Marco, puis la nouvelle charnière routière, la nouvelle gare maritime, le parc Rivellino, et enfin le cœur de Livourne, l’entrée sud de la ville.
La dualité entre le filament vert et la ligne d’eau s’entrelace et se croise : à travers le filament, nous atteignons la ville historique, à partir de laquelle la nouvelle relation de la ville avec l’eau se ramifie et prend vie. La ligne d’eau établit l’équilibre entre la nature et l’artifice, en relation avec la métamorphose verte.