Le périmètre du projet, intégré au sein de A.S.I 3.3. « Centre des affaires », est supposé être développé comme un nœud pour la reconfiguration de la zone urbaine environnante et surtout par l’axe est – ouest qui traverse la ville. Celle-ci a une position stratégique, prenant ainsi la valeur de porte d’entrée de la ville ainsi que le rôle de « tête » du système productif / commercial et végétal est-ouest. Le projet est structuré dans le territoire, il identifie les axes importants pour la création d’une identité forte, hors du centre historique. L’axe en question, conduit de la sortie de l’autoroute jusqu’au centre historique et passe par le quartier ex Lebole. Le projet est considéré comme axe important pour la future qualité urbaine et prend place dans tout l’environnant jusqu’au A.S.I. 3.10 Gavardello, en favorisant la place des piétons et cycles. De cette manière, il se connecte à un parc urbain considéré actuellement comme une partie distincte de la ville.
La végétation présente est ainsi utilisée comme connecteur, mais aussi comme un filtre vis-à-vis des infrastructures qui innervent les environs. La continuité piétonne est assurée, non seulement à travers le quartier Ex Lebole et le centre des affaires, mais aussi avec toute les fonctions importantes à proximité.
Le projet architectural assume le rôle de porte de la ville comme trait d’union entre l’horizontalité de la campagne et la verticalité du centre historique. La lecture du site en plan, distingue des formes pures et simples, qui organise l’environnement sans le fragmenter. La mixité fonctionnelle prévue dans le projet, se divise en deux systèmes principaux. Le premier, se compose de commerces, de directions et services à la personne en parfaite conformité avec le plan général d’intervention. C’est l’élément charnière du centre des affaires. Le second, constitué de logements et logements sociaux, intervient comme proposition d’environnement fonctionnel général à l’intérieur duquel la destination résidentiel est présente. Il est indispensable d’introduire dans la mixité fonctionnel un quota de logement, pour favoriser une meilleure intégration de l’espace dans le dessin de développement de la ville et pour éviter la définition précise de mono-fonctionalité, trop difficile à gérer, dans l’optique d’une ville à habiter.